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Le pyopneumothorax : quel profil clinicoradiologique ? - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.195 
S. Elyaagoubi , Y. Afkar, M. Serraj, B. Amara, M. Elbiaze, M.C. Benjelloun
 Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le pyopneumothorax est l’association de pus et de l’air dans la cavité pleurale. Les étiologies sont multiples, dominées par la tuberculose dans notre contexte. L’évolution dépend surtout du terrain sous-jacent, la cause et la rapidité de prise en charge thérapeutique.

Méthodes

À travers cette étude, nous rapportons une série de 35 patients hospitalisés au service de pneumologie au CHU Hassan II de Fès pour la prise en charge d’un pyopneumothorax entre 2013 et 2022.

Résultats

Nous avons colligé 35 cas de pyopneumothorax (27 hommes et 8 femmes), la moyenne d’âge est de 44,5 ans (17–72 ans). Un tabagisme chronique a été retrouvé chez 40 % des cas, un éthylisme dans 5,7 % des cas, un diabète 20 % des cas, une néoplasie 8,5 % des cas, une insuffisance rénale 5,7 % des cas, et un traitement immunosuppresseur, une grossesse et une hépatite dans un seul cas pour chacun.

Le début des symptômes varie entre 2–180 j, avec une dyspnée dans 97,1 % des cas associée à des douleurs thoraciques 88,5 % des cas, une toux 88,5 % des cas ramenant des expectorations dans 48,5 % des cas, une fièvre 85,7 % des cas, et une altération de l’état générale chez 57,1 % des patients.

L’examen clinique a objectivé un syndrome d’épanchement liquidien et aérien et la radiographie thoracique a révélé une image hydroaérique dans tous les cas avec une localisation à droite dans 60 % des cas, le pyopneumothorax était associé à des lésions parenchymateuses dans 42,8 % des cas et une fistule œsophago-pleurale au scanner thoracique chez un seul malade.

Une ponction pleurale réalisée chez 94,2 % des cas avec une identification du germe chez 28,5 % des cas et dans l’ECBE chez 11,4 % des cas, dans le liquide de la fibro-aspiration chez un seul cas, et une sérologie hydatique positive dans un seul cas. Tous les patients ont bénéficié d’un drainage thoracique, et une kinésithérapie respiratoire chez 42,8 % des malades.

L’étiologie du pyopneumothorax était bactérienne dans 45,7 % des cas, dont 31 % était en faveur de la tuberculose.

Une durée d’hospitalisation était entre 6–51jours. Au total, 31,4 % des malades ont bénéficié d’une décortication, soit 11 % des patients, 54,2 % des cas ont guéri, soit 19 patients et 17,1 % des malades ont gardé des séquelles, soit 6 patients et 14,2 % des cas sont décédés dans un contexte d’état de choc septique.

Conclusion

Un diagnostic et une prise en charge précoces ont un intérêt majeur pour éviter les complications et les séquelles parfois graves voire mortelle du pyopneumothorax.

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Esquema


© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 108 - janvier 2024 Regresar al número
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